Hugo Tormento reste sur le toit du monde

Sacrés champions du monde de swimrun l’an dernier, avec un temps record, le Calédonien Hugo Tormento et son partenaire suédois Max Andersson ont réussi l’exploit de conserver leur couronne mondiale, lundi soir, dans l’archipel de Stockholm, en Suède.

Dans l’univers du swimrun, ils sont indéniablement les hommes à battre. Auteurs d’une saison parfaite l’an passé en terminant en tête des six étapes du circuit mondial, le Cagou et son coéquipier Max Andersson étaient également montés sur la plus haute marche du podium des championnats du Monde, en septembre dernier, sur l’île suédoise d’Utö. Mieux que cela, ils avaient bouclé le parcours en 7h01, soit 37 minutes de moins que le précédent record.

« J’ai contracté le Covid »

Et cette année encore, rien ne les arrête. Avant de prendre le départ de l’Ötillö, lundi, le duo calédo-suédois avait remporté les deux premières manches de Coupe du monde 2023, en Suède. Favoris donc, malgré quelques incertitudes. « On a bien évidemment envie de gagner, mais j’ai contracté le Covid il y a une semaine et je suis encore un peu malade. Alors on va faire de notre mieux », tempérait Hugo Tormento, qui habite à Paris depuis deux ans, avant la course. Cela n’aura pas suffi à les mettre à mal.

« Particulièrement technique »

Sur le tracé de 70 kilomètres, qui traverse plusieurs îles de l’archipel de Stockholm, soit une cinquantaine de transitions entre natation dans la mer Baltique (9 km) et course à pied dans les rochers glissants (61 km), ils ont, encore, dominé les débats. « C’est une épreuve qui est bien plus longue que les autres et la première partie est particulièrement technique, il faut rester vigilant si l’on ne veut pas se blesser, tout en restant performant », décrivait Hugo Tormento, dorénavant habitué, alors que c’était sa cinquième participation. Mais, rien ne les effraie. Et malgré des conditions annoncées plus rudes que l’an passé, avec du vent de face, de la pluie et une température de l’eau à 15 degrés environ, le binôme n’a laissé personne leur ravir la couronne, terminant finalement la course en 7 heures, 32 minutes et 13 secondes. Il termine finalement avec plus de vingt minutes d’avance devant leurs premiers poursuivant (7h53’13), le duo français composé de Tom Ralite et de Matthieu Poullain, son ancien partenaire avec qui il avait décroché la médaille de bronze en 2021. Les Suédois Lars Ekman et Daniel Hansson complètent ensuite le podium (7h58’07).

Titouan Moal (avec C.G.)

Fil d'actualité

Bougival jusqu’au bout

Le sommet sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie devait...

La coutume se cherche

Serait-ce un effet de Bougival ? Depuis quelques jours,...

Entre vacances et impayés, le casse-tête des bailleurs sociaux

Les taux de vacances et d’impayés sans précédent depuis...

« Il sera trop tard pour récupérer le service rendu à la société »

Deux études dévoilées hier dressent un état des lieux...

Une reprise de Betico mercredi

Le carénage du Betico touche à sa fin, le...

Newsletter

Inscrivez vous pour recevoir chaque semaine notre newsletter dans votre boîte de réception.

Bougival jusqu’au bout

Le sommet sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie devait s’achever à Paris. Si rien n’a filtré de ce rendez-vous pour l’instant, certains points de...

La coutume se cherche

Serait-ce un effet de Bougival ? Depuis quelques jours, au travers de vidéos, de déclarations ou de communiqués, des coutumiers s’expriment, revendiquent ou menacent,...

Entre vacances et impayés, le casse-tête des bailleurs sociaux

Les taux de vacances et d’impayés sans précédent depuis les émeutes mettent lourdement en difficulté les bailleurs sociaux. Derrière les chiffres, se dessine une...