Un homme, présenté par ses enfants comme un père aimant, a été condamné mardi à un an de prison pour l’autre partie de sa personnalité, violente, sur fond d’alcool.
Dans cette affaire de violences intrafamiliales, les larmes ont coulé, parfois abondamment. Sur les joues du prévenu. Sur celle de sa mère, inconsolable et qui a dû être aidée pour quitter la salle. Sur celle de sa femme, arrivée en cours d’audience et restée silencieuse. Sur celles, aussi, et surtout, de deux de ses enfants, les autres vivant à Wallis mais présents pour l’occasion.
Cigarettes et fausse identité
L’histoire, pour la justice, débute dans la nuit du 29 au 30 juin, à Dumbéa : des gendarmes interviennent dans un logement où un père de famille est en train de disjoncter. Il est placé en garde à vue pour « désordre et ivresse, mais pas pour violences », précise la présidente du tribunal, Hélène Gaillet. Les enfants n’ont rien dit aux gendarmes ce soir-là, mais ils ont reçu des coups de la part de leur père.
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