La commission spéciale du Sénat en charge de la Nouvelle-Calédonie vient de rendre son rapport final. Un document de cent pages ou les sénateurs ménagent la chèvre et le chou.
La mission d’information de la Commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et d’administration générale, a réalisé de nombreuses auditions et de multiples rencontres à l’occasion de ses déplacements en Nouvelle-Calédonie. On en retient en substance qu’elle conclut à la nécessité de réunion trilatérale, à ce qu’un accord soit trouvé avant les provinciales de mai 2024 et fait quelques recommandations au gouvernement dans sa manière de gérer les discussions. Il est vrai qu’aucun des quatre sénateurs signataires du rapport n’appartient à la majorité présidentielle. Toutefois, saluant les efforts du gouvernement dans l’établissement d’un dialogue, « les rapporteurs appellent-ils désormais à consolider et améliorer le dialogue entre les parties. Dans cette perspective, ils estiment que les conditions de la tenue d’un dialogue trilatéral, pour la première fois depuis la fin du processus de l’accord de Nouméa, semblent aujourd’hui réunies. » Connectez vous pour y accéder !Ce contenu est réservé aux abonnés.