Un mouvement de grève dans la fonction publique territoriale est annoncé pour lundi. Les syndicats réclament une augmentation des salaires.
Si votre véhicule était garé dans le centre-ville de Nouméa jeudi, vous l’avez sans doute retrouvé avec un papier, de petite taille, bien rempli et coloré, coincé entre les essuie-glaces et le pare-brise. Ce tract, rédigé par une intersyndicale et largement diffusé, ne fait pas de mystère sur ses intentions : il y est évoqué un « appel à la grève illimitée dans la fonction publique » territoriale, et ce « à compter du lundi 3 juillet ». Les raisons, liées les unes aux autres, sont clairement exposées, en cinq points : « les prix ne font qu’augmenter » ; « le pouvoir d’achat des Calédoniens ne fait que baisser » ; « notre gouvernement nous demande toujours plus : CCS en hausse, TGC en hausse, cotisation à la CLR en hausse, Ruamm en hausse » ; « nos retraités ont de plus en plus de mal à s’en sortir sans aucune revalorisation depuis 2016 » ; « la revalorisation reste pour les agents publics et surtout pour les retraités de la fonction publique le seul levier contre l’inflation et la préservation de leur pouvoir d’achat ». Une comparaison entre la fonction publique territoriale et son pendant de l’État est ensuite établie. « Pour une même inflation générale, le gouvernement français a revalorisé ses agents de + 3,5 % au 1er juillet 2022 et a voté une nouvelle revalorisation de + 1,5 % au 1er juillet 2023. Au total, une revalorisation de + 5 % en un an. »
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