L’eau potable est un enjeu social et économique majeur en Nouvelle-Calédonie. Inégale sur le territoire, la répartition naturelle de l’eau est source de problème pour la consommation d’énergie. Les débits d’étiage – débit minimal d’un cours d’eau – sont nettement supérieurs sur la côte est et dans le sud qu’au nord, à l’ouest et dans les îles.
Le 23 juin 2016, le Congrès de la Nouvelle-Calédonie adoptait par délibération le Schéma pour la Transition Energétique de Nouvelle-Calédonie (STENC). Avec pour objectif de définir la stratégie énergétique du Caillou, il s’articulait autour de 3 grands axes : un programme d’économie d’énergie, de développement des énergies renouvelables et de diminution des émissions de gaz à effet de serre. Aujourd’hui se rajoute l’accélération de la transition énergétique du territoire et plus particulièrement des collectivités. Axées sur ces points, l’Agence Calédonienne de l’Energie (ACE) ainsi que l’Agence Française de Développement (AFD), lancent un appel à manifestation d’intérêt (AMI) intitulé « Eau et Energie ». Le but est de réaliser des études sur les infrastructures de production, de gestion et d’alimentation en eau afin de maîtriser les consommations d’énergie. L’ACE, établissement public créé en 2017 pour mettre en œuvre le STENC, est engagée pour cette transition énergétique. Elle projette de réduire de 30% les dépenses énergétiques des entreprises, des industries et des collectivités d’ici 2035. L’AFD, acteur historique en Nouvelle-Calédonie, soutient les projets structurants du territoire, principalement dans le secteur des énergies renouvelables.
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