Voilà encore une semaine de terminée. Elle aura été marquée comme les autres par son lot de mauvaises nouvelles, à croire que plus rien ne tourne rond dans ce pays. L’usine du Nord en sommeil, l’usine du Sud à reprendre, le BTP qui se meurt, la retraite CAFAT menacée, jour après jours, nous n’avons cessé d’annoncer des mauvaises nouvelles. Et nous dit-on, le pire est à venir. Heureusement qu’il y a eu la rentrée scolaire, et les bouilles ravies des gosses, munis de leurs nouvelles fournitures, qui retrouvent les copains, les copines et les maitresses, et qui semblent heureux. Le bonheur, on a l’impression qu’il va falloir aller le dégager de là où il se terre à la fourchette à escargots, tellement les mauvaises nouvelles s’accumulent. Mais c’est le week-end, profitons-en pour oublier un instant que c’est morose autour de nous et que, comme le disait Baudelaire, le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle. C’est le week-end, pensons à autre chose, et trouvons en nous les ressources nécessaires dont nous allons avoir besoin. Nous aurons bien le temps, la semaine prochaine de voir si le ciel nous tombe sur la tête. Un peu plus.