Après s’être caché dans le jardin d’une villa à Nouméa, un homme s’est jeté sur une femme seule pour l’agresser sexuellement, en décembre dernier. Il a écopé de trois ans de prison ferme.
Elle n’a pas réfléchi à comment s’en sortir, elle voulait seulement « s’en sortir à tout prix ». Le 4 décembre dernier, cette mère de famille a vécu l’horreur dans sa maison à Nouméa et même si quelques semaines sont passées depuis, elle est encore très marquée psychologiquement. « Ce procès est une première pierre pour votre reconstruction qui va durer longtemps », a prévenu le procureur de la République Fanny Philibert devant le tribunal correctionnel de Nouméa, mardi. Il est aux alentours de 19 heures lorsque cette femme d’une cinquantaine d’années s’apprête à dîner. Elle est seule chez elle, son mari est au tennis. Ça fait près d’un an qu’ils sont installés dans cette maison où elle se sent « en sécurité ». Le déclenchement du détecteur de lumière, positionné sur la terrasse extérieure, vient troubler sa quiétude. Elle sort de chez elle, ne remarque rien de spécial et c’est au moment de retourner dans son salon qu’elle aperçoit un homme lui faisant face en se masturbant. La victime lui ordonne de s’en aller et menace d’appeler la police. Plutôt que de fuir, l’intrus se jette sur elle. Le début du cauchemar. Plaquée au sol, elle se débat pour se défaire des griffes de son agresseur. « C’était comme une lutte de judo, il m’agrippait et j’essayais de le dégager », raconte-t-elle. Elle se souvient qu’elle avait « la volonté de s’en sortir à tout prix. J’ai pensé que j’étais foutue quand j’étais au sol ».
Ce contenu est réservé aux abonnés.
Connectez vous pour y accéder !