Chronique de la délinquance ordinaire, un agent de la SIC agressé à coups de barre de fer à Magenta. On sait combien derrière leurs guichets, les employés de la fonction publique comme ceux du privé, sont souvent confrontés aux insultes en tout genre, impolitesse et remarques blessantes, mais il arrive aussi qu’ils soient agressés physiquement. C’est aussi hélas, la navrante illustration de la manière dont la société calédonienne a évolué. On nous parle encore de cet esprit solidaire que les anciens exerçaient, mais qui au fil du temps s’est effiloché, pour presque disparaitre. Les difficultés même mineures, les conflits les plus anodins ont désormais tendance à déclencher en réponse un déferlement de violence. Que s’est-il donc passé pour que l’entente et le dialogue cèdent le pas aux baffes et aux coups de poing ? Ce malheureux agent de la SIC s’est fait agresser par derrière par un individu à qui il venait de demander de cesser de tagger le mur de l’agence. Confondant de bêtise (le mot est faible) et inquiétant de se dire que n’importe lequel d’entre nous, citoyens ordinaires, pouvons d’un seul coup être la tragique victime d’un fait divers. L’individu, comme tous ceux de sa trempe a été rapidement interpellé, il a nié dans un premier temps, avant de comparaitre en justice, qui l’a condamné, le voilà au Camp est.