Son avis sur un éventuel dégel du corps électoral était attendu hier soir, voire ce matin.
Le gel du corps électoral pour les élections provinciales, acté en 2009, est un sujet de grande crispation dans le paysage politique calédonien. Depuis des années, rien n’avance : le camp loyaliste souhaite un dégel total, au minimum partiel, alors que le camp indépendantiste ne veut pas en entendre parler. Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, l’a rappelé lors de sa dernière venue en Calédonie, il y a quelques jours : la situation doit impérativement évoluer, et rapidement, en tout cas avant les élections provinciales de mai 2024. Si aucun accord n’est trouvé d’ici le 31 décembre 2023, a-t-il expliqué, l’Etat français passera en force, même s’il préférerait la douceur sur ce dossier épineux. Le gouvernement français a demandé son avis au Conseil d’Etat, qui doit rendre sa décision de manière imminente : soit hier soir, soit la nuit dernière, soit ce matin. Cela pourrait aussi être un peu plus tard, mais ce n’est pas qui est prévu. La décision est attendue avec impatience par beaucoup.