Un véritable carton plein

Avec quatre nouvelles médailles d’or, deux en individuel et deux en équipe, les Cagous ont brillé sur le plan d’eau d’Honiara. Que ce soit en windsurf ou en Laser.

Samuel Launay et Laurent Cali avaient montré la voie. Imbattables la première semaine, chacun dans leur catégorie respective, les deux copains avaient affiché un large sourire durant toute la compétition. Comme un retour en arrière pour ces champions calédoniens, qui avaient goûté aux joies des Jeux du Pacifique il y a plus de vingt ans. Il faut dire que la planche retenue par le Comité des Jeux, le Windsurfer, était faite pour eux. Un modèle « ancien », quelque peu « old school », qu’ils ont géré d’une main de maître avec trois médailles d’or au total, en individuel et en équipe. Avant de céder la place à Solenn Gourand et à Sarah Hébert en windsurf, mais aussi à Etienne Le Pen et à Vincent Trinquet en Laser. Avec une réussite quasi identique. « Ce n’est pas forcément ce à quoi on s’attendait, on nous avait davantage briefées sur un vent faible et finalement on a eu de bonnes conditions. Les garçons nous avaient fait de bons retours après leur semaine », savoure Solenn Gourand, de nouveau médaillée d’or après son titre de 2003, qui se classe devant Sarah Hébert, pour décrocher, également, la médaille d’or en équipe.

En Laser, Etienne Le Pen est arrivé aux Salomon avec quelques doutes sur sa capacité à enchaîner les régates. Mais, en dominant les premières manches, il a immédiatement fait le plein de confiance pour ne jamais céder son fauteuil de leader et décrocher, à son tour, le plus beau des métaux. Avec une bonne dose d’émotion alors qu’il a dit « adieu au Laser ». « C’était ma dernière régate », souffle-t-il après le podium, en larmes. La note finale ne pouvait pas être plus belle alors que, comme les véliplanchistes, il a réussi à décrocher le titre en équipes avec Vincent Trinquet. Après deux semaines, les « voileux » repartent ainsi d’Honiara avec sept médailles d’or et une médaille d’argent. Le contrat est pleinement rempli.

Au DC Park,
Claire Gaveau

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