Les karatékas visent les sommets

La 17e édition des Jeux du Pacifique se déroule à Honiara, aux Salomon, du 19 novembre au 2 décembre. La Calédonie est engagée dans 19 des 24 disciplines présentes cette année. Focus sur le karaté, où les chances de médailles sont nombreuses.

Si le karaté ne sera pas présent l’an prochain aux Jeux olympiques à Paris, après son apparition historique à Tokyo, il est bel et bien au programme des Jeux du Pacifique. Absent il y a quatre ans aux Samoa, la discipline fait son retour. Pour le plus grand plaisir des karatékas calédoniens évidemment, mais aussi du CTOS. Car, ne vous y trompez pas, la Calédonie a des espoirs notables à Honiara alors qu’elle sera alignée dans quinze des seize catégories. « La seule catégorie où on ne sera pas représenté, c’est chez les féminines, en moins de 50 kg. Sinon, on coche toutes les cases », avance Clément Leroux, le président du Comité régional et manager de la délégation.

Quinze disciplines, donc quinze chances de médailles possibles. « On ne fera sûrement pas le Grand Chelem, il faut être sérieux, mais sur le papier, ils peuvent tous gagner potentiellement », poursuit le chef de file du karaté calédonien, qui sera accompagné des entraîneurs Grégory Panné et Marjorie Lopez. Le CTOS, de son côté, a demandé « dix médailles, mais c’est dix médailles d’or ». « Cela met une certaine pression évidemment, mais c’est un objectif qui reste atteignable vraiment », poursuit-il.

« Tout le monde est prêt »

En kumité (combat), le Comité s’envolera pour Honiara avec 13 combattants, parmi lesquels quatre « expats » avec les retours de Kurth Evlakhoff, de Louis Monchy, de Dylan Agamalu et d’Aurore Vaysset. En kata (technique codifiée), sept Cagous seront engagés avec Angélique Mondolini, Klara Balber, Epiphanie Tuitagata, Minh Dack, Timothée Labiau, Solal Monnier, Mathéo Rosello. Un mélange entre jeunesse et expérience. « On a eu un véritable trou générationnel au début de notre mandature, mais dorénavant, les juniors montent peu à peu et prétendent à la sélection, assure Clément Leroux. Il y a encore des petits réglages avant le départ, mais tout le monde est prêt. »

Claire Gaveau

Fil d'actualité

Ça commence à chiffrer…

Parce que la présence du drapeau du FLNKS sur...

« Je me sens prise au piège »

Elle n’était pas là à l’audience. Lui, oui, mais...

Peut-on se faire justice soi-même ?

Comment réagiriez-vous si, en pleine nuit, vous vous retrouviez...

« Je vole depuis que je suis petit »

Présenté au tribunal correctionnel de Nouméa la semaine passée,...

Le tribunal donne raison à la province Sud

Selon le tribunal administratif, l’obligation d’une durée de résidence...

Newsletter

Inscrivez vous pour recevoir chaque semaine notre newsletter dans votre boîte de réception.

Ça commence à chiffrer…

Parce que la présence du drapeau du FLNKS sur le nouveau permis calédonien de conduire n’est pas légale, le gouvernement a été condamné par...

« Je me sens prise au piège »

Elle n’était pas là à l’audience. Lui, oui, mais s’est peu expliqué sur ces violences commises à Poya, le 7 février. La victime est agent...

Peut-on se faire justice soi-même ?

Comment réagiriez-vous si, en pleine nuit, vous vous retrouviez face à un intrus ? Gilles J., qui comparaissait devant le tribunal correctionnel jeudi, a...