Fréquentation satisfaisante selon l’organisation. La deuxième vente aux enchères de la province Nord avait lieu ce mercredi à Koné. Véhicules, meubles, matériel de bureau, le public avait un large choix.
Denis a fait le déplacement de Pouembout Il confie avoir « reçu par mail l’annonce de la vente aux enchères ». La suite c’est mercredi. Dans le parc à véhicules de la province Nord, « j’ai trouvé ce que je cherchais, une fourgonnette pour pièces à 40 000 F », dit-il. Les « clients » en sont encore à la visite ou l’examen, à leur convenance, des lots proposés à la vente. D’abord les véhicules réformés de la province et puis, du matériel ou autre mobilier de bureau provenant de deux sociétés en liquidation judiciaire. Dans le dock, Niko, un fervent habitué. Il dit suivre « les ventes aux enchères depuis 25 ans. C’est toujours la même chose. Il y a une part de mystère. On ne sait jamais si on finira par acheter le lot ou pas. » Jean-Luc lui est guidé par le contenu. Pour lui, « c’est intéressant parce qu’il y a beaucoup de choses en vente ». Au total, une trentaine de personnes ont répondu présent. Elles déambulent parmi les tables, chaises et autres meubles professionnels eux-mêmes entourant notamment des salons complets. Le public lambda peut en effet proposer ses effets personnels.
Calendrier chargé
C’est sous un manguier et sans son fameux marteau, que le commissaire-priseur a mené ladite vente aux enchères. Maître Lombardo guide et finalise les opérations soit par un « adjugé vendu » soit par un « retiré ». Et si certains lots passent avec leur prix d’origine, le jeu de la surenchère était bel et bien présent. Le matériel professionnel a la côte. Maître Lombardo observe que « la fréquentation est moindre par rapport à la vente précédente mais c’est satisfaisant quand même ». Il note aussi une petite évolution : « là on a plus de mobilier de maison alors que sur les autres ventes c’est plus du matériel professionnel ». Il s’agit en effet de la deuxième vente de l’année pour la province Nord. Après Koné, le commissaire-priseur annonce un programme chargé : « On va à Boulouparis la semaine prochaine, après on reprend les ventes à la fourrière de Nouméa et du matériel réformé du gouvernement, de la province Sud et de la ville de Nouméa dans le troisième trimestre ». Les réglés sont strictes mais au bout du compte pour chacun, une belle opportunité de « faire des affaires », comme pour Niko, Jean-Luc, Denis et les autres acquéreurs de Koné ce mercredi.
Jack Kogny