Le Front de libération kanak et socialiste, qui a réuni mardi les médias pour une conférence de presse, a quelque peu jeté le trouble en commentant la dernière séquence de discussion et en abordant la prochaine. Manuel Valls, qui doit revenir le 29 avril prochain sur le territoire, ne saura qu’au dernier moment si le FLNKS poursuit le processus.
Ce qui est certain, c’est que dans la quête d’un compromis politique, le FLNKS version Christian Tein, traine les pieds. Même si la méthode Valls est saluée en ce qu’elle « continue de privilégier un cadre de dialogue permettant d’évoquer tous les sujets, sans tabou dans un temps raisonnable », c’est à l’évidence le projet de pré-accord soumis par l’État qui ne contente pas le FLNKS. En effet, si ce document toujours confidentiel fait la synthèse des positions des uns et des autres, le FLNKS qui réclame la marche inéluctable vers la pleine souveraineté ne peut pas s’y retrouver. D’abord parce que le Front ne veut pas d’un compromis politique dans lequel chacun des deux camps serait amené à faire des concessions (ce qui est par essence même le but d’un compromis), il veut un « dernier accord avant l’indépendance ».
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Nicolas Vignoles