Pour avoir tenté de mettre le feu à la mairie mardi matin, il a été placé, le lendemain, en détention provisoire, dans l’attente de son jugement.
Le procureur de la République annonçait mercredi soir, par un communiqué, « que l’enquête diligentée par la brigade de gendarmerie de Koumac, du chef de tentative de destruction volontaire par incendie du bâtiment de la mairie de Koumac le 18 mars 2025 vers 5 h, a abouti au déferrement au parquet ce jour, d’un homme âgé de 28 ans dans le cadre de la procédure de comparution différée » : le mis en cause sera jugé « à l’audience de comparution immédiate du 21 mars ».
Motif surprenant
Dans l’attente, « sur décision du juge des libertés et de la détention » et conformément « aux réquisitions du parquet », il « a été placé en détention provisoire », souligne Yves Dupas.
Il s’agit d’une personne « domiciliée à Koumac », qui a été « interpellée vers 5 h 25, à proximité immédiate des locaux de la gendarmerie ».
Ce mardi matin-là, à la mairie, « plusieurs feux étaient déclenchés au niveau de la structure en bois de plusieurs huisseries (porte et fenêtres) », incendies allumés « au moyen d’herbes séchées et de matière plastique ». Le procureur précise que cet « auteur présumé » a, « au cours de sa garde à vue », « reconnu sa participation aux faits », disant qu’il était « seul ». Ses motivations ont de quoi surprendre, puisqu’il a expliqué « vouloir aller de l’autre côté (au Camp est), et chercher à incendier d’autres bâtiments de la gendarmerie ou de la mairie, s’il n’était pas incarcéré ». Dès lors, « une expertise psychiatrique a été ordonnée par le parquet ».
Anthony Fillet