La mairie de Nouméa informe qu’elle « lance une campagne de recrutement ». Il reste cinq jours pour proposer ses services.
C’est « accessible sans condition de diplôme » et il faut être âgé entre « 18 et 55 bas ». Il est obligatoire d’« être à jour » de certains vaccins: « hépatite B, tuberculose (…), coqueluche, rougeole », etc. « Un test de dépistage aux produits stupéfiants sera réalisé » et « tout résultat positif entraînera une annulation du recrutement ». Il est noté que « le candidat s’engage à effectuer au moins 600 heures de garde par an, soit l’équivalent de deux gardes de 24 heures ou quatre gardes de 12 heures par mois, au minimum ». Cet « engagement », est-il rappelé, « est dédommagé et compatible avec une activité professionnelle ». Plusieurs « qualités » sont « requises ». Elles sont présentées dans cet ordre, quoique toutes importantes : « être disponible, avoir un sens de l’engagement citoyen fort, avoir une excellente santé et une bonne condition physique, savoir gérer son stress » et enfin « avoir un bon esprit d’équipe ». Les personnes intéressées ont jusqu’à vendredi pour transmettre, aux heures d’ouverture (de 7 h 30 à 11h, la semaine), CV, lettre de motivation et copie de pièce d’identité « au secrétariat de la direction des Services d’incendie et de secours », situé dans le centre-ville, au « 51, rue Georges-Clémenceau ». Le dossier de recrutement est disponible en téléchargement sur le site internet de la mairie. Pour être accepté parmi les sapeurs-pompiers volontaires, des tests physiques (souplesse, force, endurance, etc.) de sélection devront être passés et réussis. « Les dates des tests sont annoncées par voie de presse. »
Une moyenne de 18 interventions par jour
En lien avec le récit d’une cérémonie s’étant déroulée au centre de secours Lucient-Parent, entre le commissariat et le cinéma, la mairie rappelait, le mois dernier, que « les pompiers de la ville ont effectué », l’an passé, « plus de 6500 interventions, souvent simultanées et périlleuses ». Plus de la moitié d’entre elles (3 500) l’ont été pour des incendies («contre un peu plus d’un millier » en 2023). Il était souligné que « les équipes ont dû affronter des situations extrêmes : caillassages, barrages piégés aux cocktails Molotov, interventions sous protection des forces de l’ordre et port du gilet pare-balles ». Il était enfin précisé que « le Centre de traitement des appels (CTA), basé à Normandie, a lui aussi été submergé avec 50 000 appels enregistrés pour l’année 2024, contre 30 000 en 2023 ».
Anthony Fillet