Ce samedi 1er février, la maison Célières ouvre en accès libre (horaires larges, sans forcément de guide, 300 francs en plein tarif), pour la première fois depuis mai 2024.
C’est au cœur du Faubourg-Blanchot que se niche la maison Célières. Cachée par la végétation, au fond d’une allée protégée par une haute grille, seul son toit rouge semble se distinguer.
À la suite de Renée Célières, dernière habitante de la famille dans la maison, la ville de Nouméa décide de racheter le lieu, en 2002, afin d’en faire un site historique et d’entretenir le patrimoine. Ayant été lourdement dégradée avec le temps, la maison Célières a été entièrement rénovée jusqu’en 2009, à l’identique, laissant toutefois encore les dalles de ses allées et ses escaliers d’origine. À l’intérieur, du mobilier d’antant : des objets d’origine, ou des dons d’époque. Et c’est depuis 2018, que l’association Témoignage d’un passé fait vivre ce lieu patrimonial et propage son histoire.
Du patrimoine parti en fumée
Durant le mois de mai 2024, les responsables du lieu ont craint que le patrimoine soit détruit dans les émeutes et ont donc décidé de répartir les objets entre les membres de l’association.
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Lucile Chaurand