Les indépendantistes n’étaient pas les seuls pétitionnaires présents à New York. A l’ONU, devant le C24, trois élus loyalistes ont fait entendre leur voix et rétabli les faits consécutifs aux exactions des derniers mois.
Comme en juin dernier, la crise qui secoue la Nouvelle-Calédonie depuis mai, s’est retrouvée au cœur des discussions du C24. Chacun est venu y présenter sa version des faits. Alors que les indépendantistes avaient pour volonté de « réinventer l’histoire, raconter que l’armée et les « milices » ont tué les leurs, que le 13 mai était une « manifestation pacifique » ou autres mensonges éhontés », comme le raconte Sonia Backes dans un post Facebook, elle a pris place à la tribune aux côtés de Naïa Wateou et Brieuc Frogier, tous deux élus à la province Sud et au Congès, pour « rappeler les faits, et demander à la quatrième commission de condamner les violences et le racisme que nous avons subis et que nous subissons encore ».
Le 8 octobre, les Loyalistes ont profité de cet espace d’expression à l’ONU pour raconter « le calvaire vécu par les Calédoniens de toutes origines depuis le 13 mai » et demander au C24 de condamner ce qu’ils estiment être une « attaque politique préméditée, raciste et d’une violence inouïe qui ne peut laisser place à autre chose qu’à une condamnation ferme et sans réserve ».
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Béryl Ziegler