À Tuband, ce sont les parents qui se sont mobilisés

Le collège de Tuband aussi a eu droit à une opération nettoyage. Cette fois, ce sont des parents d’élèves qui se sont mobilisés pour refaire une petite beauté à l’établissement. Et le bâtiment en a bien besoin, puisqu’il a tout de même subi de nombreuses dégradations : les murs sont couverts de tags, la case Kanak du collège et le faré sportif ont brûlé, et des saccages au niveau des locaux administratifs, de pension, et de « deux-trois salles ciblées » ont eu lieu. « La réouverture c’est lundi », s’exclame enthousiaste David Bernouy, le principal. « Tout le monde a hâte, la communauté du collège est prête au retour des élèves, donc on va faire en sorte de finir vite ! » Un retour progressif des classes devrait permettre à la direction de répartir les collégiens dans les salles qui n’ont pas été touchées par les dommages : « on va tout faire pour retourner vers des cours normaux, mais on va devoir faire preuve d’adaptation au début forcément ».

Une cinquantaine de parents d’élèves ont répondu à l’appel des équipes du collège de Tuband. Dans la bonne humeur, tous se sont répartis dans différentes zones de l’établissement, pour balayer, nettoyer, poncer… « On ne savait pas l’ampleur de ce qu’on aurait à faire, donc l’idée c’était d’avoir des ressources humaines, et de créer une cohésion », continue le principal de l’établissement.

Venir aider, « c’était comme une évidence » pour plusieurs parents. « J’ai pu me libérer avec le travail, alors évidemment que je devais venir », sourit une maman. « C’est important que ça rouvre vite. »

Pour autant, comme à Kaméré quelques inquiétudes subsistent concernant le contexte du quartier de Tuband. « Évidemment, il y a un peu d’angoisse de laisser ses enfants revenir, il faut être sûr que tout soit sécurisé autour », admet un papa.

La direction elle aussi, reconnaît que la situation alentour est difficile à évaluer. « Globalement, le collège va bien, on a jamais eu de doutes sur le fait de notre capacité à rouvrir », conclut David Bernouy. « C’est plutôt ce qu’il y a autour qui peut inquiéter. On s’adaptera en fonction du contexte. »

Loris Castaing

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