Les gendarmes saisissent plus d’un kilo de cannabis au cours d’un go fast

Quatre personnes ont été interpellées par les militaires de la gendarmerie alors qu’ils se rendaient dans le Grand Nouméa avec le coffre chargé d’herbe. Ils seront jugés en juillet prochain.

Une preuve de plus, s’il en fallait une, que les réseaux d’approvisionnement en cannabis se structurent. D’après nos informations, les gendarmes viennent de démanteler une équipe qui s’était spécialisée dans le convoyage d’herbe entre la côte Est et le Grand Nouméa en l’interpellant en flagrant-délit. L’affaire part d’une opération de surveillance « classique » des gendarmes du peloton de surveillance et d’intervention (PSIG) de La Foa, chargés de patrouiller dans les zones les plus sensibles, notamment la nuit. Dans le calme nocturne de la commune, une voiture est repérée et va vite paraître suspecte. D’abord parce qu’elle est déclarée volée depuis quelques jours et qu’à la vue des forces de l’ordre, le conducteur va aussitôt prendre la fuite et refuser d’obtempérer aux injonctions de s’arrêter.

104 semis dans la voiture

Les différentes patrouilles du secteur sont prévenues. Une course-poursuite s’engage jusqu’à Boulouparis, où les gendarmes réussissent à intercepter le véhicule. Le conducteur et son passager sont priés d’en sortir et sont aussitôt menottés. Un rapide coup d’œil à l’intérieur de la voiture permet de mieux comprendre les raisons de cette fuite. Plus de 1,2 kilo de cannabis est découvert. La drogue est déjà conditionnée dans de petits sachets prêts à la vente. Les militaires récupèrent aussi pas moins de 104 semis de cannabis. Une saisie importante qui va conduire ces deux personnes directement en garde à vue. Au cours de l’opération, un deuxième véhicule, avec à son bord deux personnes (le conducteur était alcoolisé et n’était pas titulaire du permis de conduire), sera lui aussi stoppé. Il s’agissait d’une voiture ouvreuse, chargée de prévenir ses complices en cas de contrôle. Devant les enquêteurs, les suspects vont reconnaître au fil de leurs auditions leur implication dans un trafic de cannabis. Ils vont alors expliquer qu’ils ont l’habitude de se ravitailler à Houaïlou auprès de cannabiculteurs avant de vendre la marchandise à Boulouparis et à Nouméa ces derniers mois.

Le bénéfice ? Difficile de l’estimer pour les gendarmes. Après quarante-huit heures à être questionnés, ils ont quitté la gendarmerie avec une convocation en justice en poche pour le mois de juillet.

Jean-Alexis Gallien-Lamarche

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