Depuis lundi et jusqu’au 4 mai le régiment d’infanterie de marine du Pacifique anime un exercice d’ampleur aux côtés de forces australiennes et néo-zélandaises, le « Tagata Toa 2024 ».
Durant ces 13 jours de manœuvre, le RIMaP-NC accueille deux détachements d’environ quarante soldats chacun, 37 australiens et 34 néo-zélandais. Pour les FANC, « cet exercice concrétise la volonté des FANC de coopérer avec les forces partenaires régionales. Cet exercice se fait ainsi le prolongement, au niveau tactique, de la bonne coopération opérationnelle mise en œuvre dans les opérations d’urgence d’assistance aux populations sinistrées en cas de catastrophe naturelle ». L’exercice baptiséi se déroule à Plum et dans la région de Prony.
« Les objectifs de Tagata Toa 24 sont multiples, souligne les FANC : entraîner les unités de combat dans leurs expertises respectives ; les acculturer à l’environnement interarmées ; et intégrer deux sections australiennes et néo-zélandaises ». Cet exercice comporte également un volet dédié au souvenir. En effet, les contingents invités participeront aux cérémonies organisées à Nouméa et Bourail à l’occasion de l’Anzac Day, les 25 et 26 avril. « Cette partie mémorielle de Tagata Toa 24, explique les Forces Armées de Nouvelle-Calédonie, revêt une importance particulière pour nos partenaires australiens et néo-zélandais et constitue un événement annuel majeur dans leurs pays et partout où la France honore leurs soldats tombés lors de la bataille du 25 avril 1915 à Gallipoli en Turquie ». A noter qu’à l’occasion de ces cérémonies, sera également sur les rangs l’équipage du HMS Tamar, un patrouilleur de haute-mer de la marine Britannique (Royal Navy). Le HMS Tamar est déployé en Asie-Pacifique depuis 2021.
Le Vendémiaire aux Philippines (suite)
Dans notre édition de mardi, nous relations la présence de la frégate Vendémiaire aux Philippes, où elle va participer aux manœuvres « Balitakan » avec 14 autres pays. Cette participation entre dans le cadre de la stratégie Indopacifique, et a pour but de montrer que la France possède des capacités militaires de projection rapide, comme elle l’avait fait lors de la venue en juillet de l’année dernière d’avions Rafale.