Le tribunal correctionnel de Nouméa a condamné un père de famille qui avait ouvert le feu sur son gendre à trois reprises, en avril dernier, au cours d’une altercation dans la maison familiale. Il a écopé de dix-neuf mois de prison ferme.
Les projectiles ont transpercé le coffre, les sièges arrière et avant, jusqu’à se loger dans l’autoradio. Des tirs « tendus », d’après l’expert balistique, qui n’ont fait aucune victime. Un miracle. Le 17 avril dernier, sur une propriété isolée du Mont-Mou (Païta), on a frôlé le drame.
La nuit vient de tomber lorsqu’une dispute éclate entre Glenn D., âgé de 47 ans, et son gendre. Entre eux, une certaine forme de cohabitation s’est installée avec le temps. Le plus jeune donne parfois un coup de main à la maison. Il n’est pas rare non plus d’entendre des éclats de voix entre eux. Cette fois-ci, le père de famille n’aurait pas supporté que son gendre intervienne lors d’une discussion avec sa fille. Le ton serait monté. Le compagnon se serait alors emporté, décidant de rassembler leurs affaires et de plier bagages. Pris par la colère, il aurait même juré vouloir en découdre avec son beau-père, brandissant en l’air un sabre d’abattis. C’est là que les versions divergent. Le gendre a toujours raconté la même histoire : alors qu’il avait déjà quitté la maison familiale en voiture et qu’il s’était arrêté quelques dizaines de mètres plus loin pour ouvrir le portail de la propriété, il aurait distingué la silhouette de Glenn D. s’approcher. Il aperçoit alors le quadragénaire tenant une carabine de calibre 25-06.
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Jean-Alexis Gallien-Lamarche