Elle n’était pas là à l’audience. Lui, oui, mais s’est peu expliqué sur ces violences commises à Poya, le 7 février.
La victime est agent de sécurité. Quand elle rentre à la maison après son service, pas toujours simple pour elle de se changer les idées. Et pour cause : il lui arrive de devoir faire la même chose qu’à son travail. On ne parle pas là de régler d’éventuelles tensions entre ses deux grands enfants (12 et 18 ans), mais de gérer la violence de son ex-compagnon, 40 ans, avec qui elle a été en couple durant deux décennies et qui a déjà été condamné deux fois pour des violences à son égard, violences commencées dès la troisième année, peu de temps après la naissance de leur premier enfant.
Depuis un jugement prononcé en 2023 (dix mois de prison, peine aménagée en bracelet de surveillance électronique), il n’avait plus le droit de la contacter, de la voir, donc d’aller chez elle, à Poya. Interdiction que cet habitant de Pouébo aurait respectée jusqu’en décembre. Il aurait trouvé un travail à Koumac (chauffeur sur mine), avant de le perdre à la suite des émeutes de l’an dernier. Il serait ensuite revenu « pour un deuil », ne bougeant plus derrière. « Quand il met un pied » dans la maison, « c’est dur de le faire partir », confie, aux enquêteurs, une victime décrite comme sous le choc. « Je me sens prise au piège », tremble-t-elle.
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Anthony Fillet