Presque un an après les émeutes de mai 2024, les stigmates sur l’économie calédonienne restent visibles, notamment dans le secteur bancaire. Les chiffres du 4e trimestre 2024 publiés par l’IEOM confirment l’ampleur du choc : effondrement du crédit, contraction de l’épargne et dégradation du portefeuille des banques.
Moteurs du dynamisme bancaire, les crédits et les dépôts ne sont pas au mieux de leur forme. C’est une note de l’Institut d’émission d’Outre-mer (IEOM) sur les évolutions bancaires et monétaires en Nouvelle-Calédonie au 30 décembre 2024 qui nous l’apprend.
Historiquement bas
Au 4ᵉ trimestre 2024, la production de crédits hors découverts s’élève à seulement 25,2 milliards, soit 48 % de baisse sur un an. Malgré un léger rebond (+36,5 % par rapport au trimestre précédent) dû à la progression des prêts personnels à la consommation, ce niveau reste historiquement bas. En cause, la frilosité des banques dans un environnement perçu comme instable, mais aussi l’effondrement de la demande.
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Béryl Ziegler