Depuis les émeutes de mai 2024, les entreprises de déménagement s’adaptent à une demande en mutation. À l’international, l’export est en hausse mais l’import est au point mort.
Le secteur du déménagement a encaissé de plein fouet les répercussions des émeutes de l’an dernier. Entre blocages, exode partiel et climat anxiogène, les professionnels ont vu leur organisation bouleversée, parfois en profondeur. Déjà en juillet dernier, nous avions interrogé plusieurs membres du secteur. Aujourd’hui, nous faisons le point sur la situation actuelle.
Chez AGS Déménagement, localisé à Ducos, Genèse Dubois, directrice adjointe, se souvient d’un arrêt brutal : « Pendant huit semaines, un blocage total. Plus de moyens d’accès, plus de moyens de sortir. » En plus des freins logistiques, l’équipe a été directement exposée : « Une qui » a été mise en joue avec « un fusil, et une autre qui a été touchée par un lance-pierre ». Le climat d’insécurité a mis les nerfs à rude épreuve. Ce qui a valu d’ailleurs à l’entreprise quelques mauvais avis ou critiques, car par effet de ricochet, les équipes étant dépassées par la congestion des demandes après les semaines d’arrêt post-émeutes, donc certains dossiers n’ont malheureusement pas pu être traités en temps et en heure. « Notre chiffre d’affaires n’a pas vraiment été impacté mais notre image l’a été, parce qu’on n’a pas réussi à répondre aux demandes », explique la directrice adjointe.
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Claire Rio-Pennuen