Comme il l’avait annoncé, le député Nicolas Metzdorf, accompagné de Nina Julié, est actuellement aux États-Unis.
Ils ont multiplié les rendez-vous, tant à Washington qu’à New York. Ils ont été reçus au Congrès des États-Unis, au ministère des Affaires étrangères, dans les ambassades de France, d’Australie et de Taïwan, et ont eu de nombreux entretiens avec des think tank (groupes de réflexion) spécialistes de l’Indo-Pacifique et lobbyistes influents. « Clairement », dit Nicolas Metzdorf, « la Nouvelle-Calédonie ne laisse pas indifférent ». Les ambassadeurs d’Australie et de Taïwan à Washington ont souligné que la démocratie dans le Pacifique était menacée, la Chine profitant de l’instabilité politique de certains petits États insulaires pour gagner du terrain. À ce sujet, souligne Nina Julié, « dans cette bataille d’influence, nous leur avons affirmé que la place des Loyalistes est claire : aux côtés de ceux qui défendent la démocratie et la stabilité ». Après les entretiens avec les think tank, Nina Julié précise que « tous leurs experts Indo-Pacifique ont les yeux rivés sur la Chine, qui gagne du terrain chaque jour. Récemment, elle a signé des accords sécuritaires avec les Îles Cook malgré leur statut d’association avec la Nouvelle-Zélande. Il y a un mois, elle a mené des manœuvres militaires à 200 kilomètres des côtes australiennes. Nous sommes un territoire stratégique dans le Pacifique. Notre ZEE (Zone économique exclusive, NDLR) est immense. Nous avons 25% des ressources mondiales de nickel et notre position géographique est stratégique. Ils ont donc été très à l’écoute ! ». Au Congrès américain, ils se sont entretenus avec le démocrate Ed Case, député d’Hawaï. « Il connaît les enjeux géopolitiques de notre région », observe Nina Julié. « La Nouvelle-Calédonie a besoin qu’on parle d’elle à Washington. Et ce sont des relais comme lui qui peuvent faire la différence. »