En Calédonie, territoire aux 3 provinces et aux 33 communes, plusieurs scrutins se profilent à l’horizon. Un éventuel référendum de ratification d’un accord possible, les élections provinciales (2025 ou 2026), et en mars de l’an prochain, les élections municipales. Il s’agit pour ce dernier scrutin d’une élection nationale, qui ne peut être repoussée. En revanche, l’actuel ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, réfléchit sérieusement à prolonger d’un an le mandat des maires qui seront élus ou réélus en 2026. Le mandat d’un maire et d’un conseil municipal est de six ans : ceux qui seront élus en 2026 siégeront donc jusqu’en 2032. Or, cette année-là, il y aura des présidentielles, de possibles législatives et donc des municipales. « Cette question de la percussion entre les élections en 2032 se pose », a déclaré le ministre de l’Intérieur au quotidien Ouest-France, qui précise que « la solution du décalage d’un an est sans doute la solution la plus probable ». On peut rappeler qu’en 2007, les élections municipales avaient été repoussées d’un an en raison justement de l’organisation, cette même année, des élections présidentielles et législatives.
Nicolas Vignoles