Depuis plusieurs jours maintenant, la SLN organise des réunions d’information à destination de ses salariés. Il s’agit de leur faire un point de situation et d’évoquer les perspectives 2025.
Ces réunions ont eu lieu à Koumac, à Népoui, à Kouaoua et au Mont-Dore, où la salle du Centre culturel, hier, était pleine à craquer. Il s’agit, en effet, de faire le point sur la situation après des années de déficit, mais aussi après le 13 mai et les émeutes de la CCAT au cours desquelles les centres miniers de la côte Est, notamment Thio, ont subi de violentes attaques. « La SLN est dans un moment historique, » explique son directeur général Guillaume Kurek. « Ça fait maintenant une dizaine d’années qu’on est en perte financière assez lourde. Nous avons un petit peu de visibilité devant nous, quelques mois, jusqu’à la fin d’année. Il est important de pouvoir mobiliser l’ensemble de nos salariés. Aujourd’hui, en plusieurs séquences, nous rencontrons les salariés de Doniambo, pour partager notre feuille de route, partager les différentes solutions que l’on peut avoir pour traverser cette crise. Une crise qui touche, bien sûr, l’ensemble du territoire, mais tout particulièrement la SLN. Il s’agit aussi de rappeler à tout le monde que nous avons un rôle à jouer, un rôle de locomotive, en tant qu’entreprise importante de la filière nickel, pour aider à la reprise économique au niveau du pays. Le but de ces rencontres est bien de mobiliser l’ensemble de nos équipes. » Néanmoins sur un an, la SLN a réduit sa masse salariale, passant de 2200 salariés à 1900 aujourd’hui.

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Nicolas Vignoles