Vole, vole, vole !

Le moins que l’on puisse dire, c’est que les élus du Congrès sont très circonspects quant à la nécessité de dépenser à nouveau des dizaines de milliards pour l’achat de deux avions neufs pour la compagnie Air Calédonie International (Aircalin). C’est vrai que dans la période, il est important de s’interroger sur le besoin ou non de telles dépenses. La logique d’ACI est simple : la ligne Nouméa-Bangkok-Paris, nouvellement installée, peut et doit contribuer au redressement financier de la compagnie. Mais cette ligne est assurée actuellement par des avions peu adaptés à ce long trajet. Il faut donc acheter des avions plus conformes. C’est une sorte de syllogisme aérien. C’est le principe de la fonction qui créé l’organe, sauf que là c’est l’organe qui doit créer la fonction. En dépit de cette logique, rien ne dit que cette si longue ligne sera finalement rentable. En effet, par le passé, combien de compagnies ont joint Paris à Nouméa pour finalement jeter l’éponge en raison de coûts trop importants? Les élus, loin d’être convaincus, voit dans la démarche d’Aircalin comme un pari économique et financier, qu’en ces temps incertains, il ne serait peut-être pas bon de tenter. Quant aux passagers, ils n’ont guère de remarques à faire, sinon qu’ils réclament que les prix des billets ne soient pas si élevés.

Nicolas Vignoles

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