Quatre mois après son ouverture, le Centre de prise en charge des auteurs de violences intrafamiliales (CPVIF), dans le centre-ville de Nouméa, affiche des résultats encourageants. Un premier bilan a été dressé vendredi après-midi, mettant en lumière l’efficacité de cette alternative à l’incarcération.
Nous l’évoquions dans l’édition de samedi, un point d’étape a été organisé en présence d’Isabelle Champmoreau, membre du gouvernement en charge des questions familiales et de l’égalité entre les femmes et les hommes, d’Yves Dupas, procureur de la République, de Laura Vendegou, représentante de la province Sud, d’Éric Zinzius, directeur du Service pénitentiaire d’insertion et de probation (SPIP), de Philippe Palombo, président de l’association de réinsertion des auteurs de violences intrafamiliales (ARAVIF), et de Ludovic Fels, directeur du centre. Tous ont rappelé l’importance de cette structure inédite en Nouvelle-Calédonie.
Alternative à l’incarcération
Ouvert en décembre, le centre accueille déjà huit personnes, sur les dix places disponibles. « Quand on a commencé nos réflexions sur la lutte contre les violences conjugales, il était important de rappeler la prise en charge des victimes, mais aussi celle des auteurs. Prendre en charge les auteurs, c’est aussi limiter la récidive et permettre ce qu’on appelle l’éviction du conjoint », explique Isabelle Champmoreau. L’objectif principal du CPVIF est en effet d’extraire l’auteur de violences du domicile conjugal, afin de permettre à la victime et aux enfants de rester dans un environnement stable.
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Claire Rio-Pennuen