Les conséquences économiques des émeutes de mai 2024 en Nouvelle-Calédonie se font aujourd’hui lourdement sentir. En ce début d’année 2025, l’Institut d’émission d’Outre-mer (IEOM) a enregistré une augmentation sans précédent du nombre de dossiers de surendettement.
Électricité, gaz, téléphone, les factures non payées s’amoncellent, puis les découverts, les « incidents de paiement » et les « frais bancaires » qu’ils accompagnent. Les crédits prennent alors le relais, s’accumulent et font parfois basculer le budget familial… En janvier et février, 32 dossiers de surendettement impliquant 47 personnes ont été reçus par l’IEOM, contre seulement 7 sur la même période en 2024. L’Institut, qui assure le secrétariat de la commission de surendettement local, y voit le « signe d’une dégradation manifeste de la situation financière de certains ménages calédoniens ».
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Béryl Ziegler