En marge des honneurs militaires, qui marquaient samedi matin le début de la visite officielle de Manuel Valls, le ministre des Outre-mer, les partisans de la France se sont mobilisés en nombre aux abords de la Croix de Lorraine afin de clamer haut et fort leur position. Entre colère, peur et surtout détermination, ils ont affiché leurs couleurs et appelé au respect de la démocratie.
Samedi matin, 8h45, les honneurs militaires s’organisent. Ceux-ci sont programmés à 10 heures, deux heures après l’arrivée de Manuel Valls, le ministre des Outre-mer, sur le tarmac de l’aéroport international de Tontouta. Pourtant, déterminés à se montrer et à afficher les couleurs tricolores, des dizaines de Calédoniens se pressent déjà aux abords de la Croix de Lorraine. Plusieurs centaines de personnes, environ 500 selon les forces de l’ordre, ont finalement rallié le site historique, malgré l’interdiction de rassemblement prononcé par le Haut-commissariat, pour marquer d’une pierre blanche le début de cette visite officielle. Et, surtout, se faire entendre. Alors, dès l’arrivée de la délégation officielle, Manuel Valls à peine sorti de la voiture, une première Marseillaise résonne déjà dans le public. «Non, c’est non», «non, c’est non», scandent, dans la continuité, la foule armée de nombreux drapeaux bleu-blanc-rouge.
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Claire Gaveau