Dans le sillage de la Métropole, où un vaste rappel de véhicules a débuté, le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, via sa direction des infrastructures, de la topographie et des transports terrestres (DITTT), lance une campagne d’information incitant les conducteurs à faire changer leurs airbags Takata, qui ont causé la mort de plusieurs personnes à travers le monde.
Un rappel très massif. Après un premier rappel conséquent qui avait concerné le sud de l’Hexagone, Citroën vient d’étendre à toute la France métropolitaine son alerte « Stop Drive », qui demande aux propriétaires des véhicules concernés de ne plus les utiliser avant le remplacement de l’airbag. Ainsi, près de 250 000 modèles de C3 et de DS3 sont concernés pour la seule moitié nord.
Une étape de plus dans le scandale des airbags Takata, devenu au fil des années un véritable feuilleton. Car, le problème est connu depuis longtemps : l’affaire a éclaté aux États-Unis au début des années 2010, après des premiers décès suspects mettant en cause ces équipements fournis par cette entreprise japonaise, qui a depuis fait faillite. Aujourd’hui, difficile d’obtenir des chiffres précis quant à la mortalité de cet objet indispensable à la sécurité de tout conducteur dans un habitacle. Aux États-Unis, les autorités estiment que 28 décès et plus de 400 blessés peuvent être attribués à ce défaut des airbags Takata. En France, on recense au moins 12 décès, dont 11 en Outre-mer, selon l’Agence France Presse. Un chiffre potentiellement sous-estimé alors qu’un article du Parisien, publié en début de semaine, évoque de son côté un total de 18 décès et de « très nombreux cas de mutilations sévères ».
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Lucile Chaurand avec Claire Gaveau