Pour la première fois depuis neuf mois, l’école Jean-Baptiste Gustin à Païta, dont une partie des salles a été incendiée durant les émeutes, a rouvert ses portes aux élèves.
Neuf heures. Que ce soit sur le parvis du collège Louise Michel, de l’école élémentaire Robert Abel ou de l’école Jean-Baptiste Gustin, situés à quelques pas les uns des autres à Païta, le calme règne. Le coup de feu de la rentrée, programmée une grosse heure plus tôt, est passé. Les parents sont retournés à leurs occupations professionnelles et personnelles alors que les enfants, polo ou t-shirt bleu sur les épaules, ont enfilé, après deux mois de vacances, leurs traditionnelles tenues communes. Et chaque année, tel un rituel, les rires des enfants s’entremêlent aux pleurs des plus jeunes, quelque peu impressionnés de découvrir (ou de retrouver) le chemin des bancs scolaires. Cynthia Newland, directrice de l’école Jean-Baptiste Gustin depuis 2021, n’y a pas échappé. Mais, elle le reconnaît volontiers, cette rentrée 2025 est restée relativement silencieuse. « Après deux heures de rentrée, on n’a déjà plus personne. D’habitude, ça dure toute la matinée », lance-t-elle.
Ce contenu est réservé aux abonnés.
Connectez vous pour y accéder !
Claire Gaveau