Le collectif « urgence sociale économique » organisait hier une conférence de presse au local de l’UGPE pour dénoncer les mesures prises par la province Sud qu’il estime « punitives » et « discriminatoires » envers les enfants des quartiers populaires.
« Le social est agressé et cela concerne les petites gens. Tous les secteurs sont concernés : éducation, logement, transport, santé… » Voilà en substance le message porté par le collectif « urgence sociale économique », récemment constitué. Ses membres n’ont pas digéré les dernières décisions prises par la Maison bleue, à savoir l’obligation de dix ans de résidence en province Sud exigés pour être boursier, la non-reconnaissance de l’attestation d’hébergement pour une inscription scolaire, la hausse des tarifs de la cantine et des transports pour les boursiers ou encore la fermeture du collège de Rivière-Salée. Des mesures qualifiées de « discriminatoires » qui impactent les plus démunis et par extension les populations océaniennes et mélanésiennes. Sans oublier les licenciements « abusifs » de certaines entreprises qui ont « profité de la situation pour réduire leur masse salariale ».
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Béryl Ziegler