Deux jeunes, âgés de 18 et de 20 ans, comparaissaient mardi devant le tribunal correctionnel de Nouméa pour différents car-jackings commis à Saint-Louis, au Mont-Dore.
La situation au Mont-Dore, et tous les débordements qui ont découlé des exactions du 13 mai dernier, est « bien connue du tribunal et du public ». « Le secteur de Saint-Louis et tout ce qui s’est passé là-bas sont des faits qui ont extrêmement choqué l’ensemble de la population », clame la procureure, Isabelle Fuhrer, tout en dénonçant les « séquelles physiques, psychologiques et matérielles » pour les victimes de car-jackings.
Hier matin, deux étaient présentes dans les allées du tribunal correctionnel de Nouméa alors que comparaissaient deux prévenus, âgés de 18 ans et de 20 ans, pour une série de car-jackings commis aux abords de la tribu de Saint-Louis. L’une des victimes, un homme, n’a reçu « aucun coup » mais a dû faire face à « beaucoup de menaces ». « Je me sens victime, mais aussi chanceux d’être sorti de là. Que se serait-il passé si j’avais été avec ma famille, mes enfants ? », questionne-t-il, alors qu’il s’est fait voler son véhicule, le 24 mai dernier, sous la menace « d’un sabre d’abatis ».
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Claire Gaveau