C’est à la maison commune de la tribu de N’dé, à Païta, que la CCAT a tenu, durant le week-end, sa troisième assemblée générale.
La réunion a débuté par la lecture d’une lettre que Christian Tein a adressé aux militants depuis la prison de Mulhouse où il est en détention provisoire. « Bichou », puisque c’est ainsi qu’il signe cette longue lettre, salue l’engagement des militants et le « sacrifice » des « martyrs » de la cause et des « prisonniers politiques ». Bien sûr, Tein accuse l’État d’être responsable de la situation et la cause du 13 mai, en raison de la loi – finalement jamais actée, donc non appliquée – sur le dégel du corps électoral. « Nous n’avons pas à rougir de notre combat », écrit-il, « il est noble et juste. Notre place parmi les nations libres nous appartient : si on ne fait pas l’effort d’aller la réclamer, personne d’autre le fera à notre place. La diabolisation de la CCAT et du peuple kanak fait partie des manigances de l’État en vue de déstabiliser et décrédibiliser notre combat : il ne faut pas douter de notre capacité à relever notre pays. »
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Nicolas Vignoles