Le 18e gouvernement est en cours de formation. Certes, il est doté d’un président, mais il lui manque encore un vice-président et les secteurs ne sont pas attribués. Cela donne lieu à d’intenses discussions.
Le président élu mercredi, Alcide Ponga, souhaite que ces démarches aillent vite, si ce n’est jusqu’à la fin de la semaine, en tous les cas la semaine prochaine afin que le gouvernement puisse se mettre rapidement au travail. Ce délai a été demandé par les indépendantistes. « On doit déjà savoir ce qu’on peut obtenir comme portefeuilles pour accepter éventuellement une vice-présidence », déclarait ainsi vivement Samuel Hnepeune au sortir de l’élection d’Alcide Ponga. « Nous considérons qu’on est là pour travailler, et pas pour dealer des postes et des besoins pour préparer les prochaines provinciales ». Alcide Ponga a réaffirmé son souhait de pouvoir respecter une « tradition » qui veut que le président et le vice-président du gouvernement ne sont pas de la même obédience. Pour ce 18e gouvernement, la pratique voudrait donc que le vice-président soit un indépendantiste. Mais Samuel Hnepeune (ou un autre) de l’UC ou Claude Gambey de l’UNI-Palika ?
Ce contenu est réservé aux abonnés.
Connectez vous pour y accéder !
Nicolas Vignoles