Lors d’une conférence, le CNRTEC, le Centre du Nickel (ex CNRT) a présenté ses résultats sur les concentrations en éléments métalliques dans les ressources alimentaires de Nouvelle-Calédonie.
Les membres du projet METALICA-Aliments ont étudié les métaux contenus dans les denrées alimentaires produites localement, leurs origines et impacts sur la santé. « Les objectifs étaient clairs : quantifier les métaux, notamment arsenic, cadmium, chrome, cobalt, cuivre, nickel, plomb et zinc, dans les aliments de consommation courante produits localement », amorçait Audrey Léopold, chercheuse en agropédologie à l’IAC. Les échantillons ont été prélevés dans trois micro-régions géologiquement contrastées: Thio, La Foa et Poya.
Les dépassements en chrome sont évalués selon une réglementation chinoise, faute de seuils européens, tandis qu’une nouvelle réglementation européenne sur le nickel entrera en vigueur en 2025. L’étude est qualifiée de « pilote », avec plus de 400 échantillons analysés. Cependant, leur nombre reste insuffisant pour établir des liens mathématiques robustes avec l’environnement. L’échantillonnage ayant été réalisé durant la Niña dans des environnements hétérogènes, les résultats s’en ressentent avec une grande variabilité des concentrations en métaux. Les produits importés, qui peuvent être largement consommés par les Calédoniens, n’ont pas été inclus.
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Lucile Chaurand