Pollution bactériologique ou réccurence naturelle ? Le collectif Ensemble pour la planète (EPLP) et la mairie de Nouméa ne sont pas d’accord.
Le 19 novembre, EPLP a diffusé un communiqué donnant l’alerte « sur la dangerosité du bloom algal en cours dans le lac de l’hippodrome de Nouméa ». Le collectif explique s’inquiéter « pour les sportifs, joueurs de golf, agents municipaux, baigneurs » et toute personne susceptible d’« être gravement incommodés par des émanations d’hydrogène sulfuré » provenant de ces algues. Martine Cornaille, la présidente de l’association, pense qu’un potentiel dysfonctionnement de la station d’épuration (STEP) de l’Anse-Vata ou un mauvais curage du lac pourrait être à l’origine de la prolifération algale. Elle dénonce notamment un « traitement superficiel » du problème par la mairie, lors du premier drapeau rouge hissé en 2020. « Ils n’ont fait que retirer l’excédent d’algues accessible par le bord mais n’ont pas effectué de traitement en profondeur », insiste-t-elle.
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Lucile Chaurand