Mercredi dans la soirée aux alentours de 22h30, plusieurs dizaines de Calédoniens ont été réveillés ou surpris par un étrange bruit. Une sorte « d’explosion » qui a fait trembler fenêtres et murs de certaines habitations.
Sur une vidéo circulant sur les réseaux sociaux, on entend très nettement à 22 h 25 min 40 s un bruit, ressemblant à une déflagration, un son qui dure très exactement 1,28 seconde. Toute la question était de savoir ce qui avait bien pu provoquer ce vacarme. D’après nos informations, il s’agirait bien d’un tremblement de terre. C’est ce à quoi laissaient d’ailleurs penser les premiers témoins qui se sont exprimés sur les réseaux sociaux, après avoir ressenti une vibration. Si cette hypothèse a été remise en cause hier, une bonne partie de la journée, c’est parce qu’aucun tremblement de terre n’était officiellement recensé à l’horaire de la secousse ressentie par de nombreux habitants du Grand Nouméa. Ni sur les sites spécialisés tels que celui de l’USGC (United States Geological Survey) ou du centre américain de surveillance des séismes, ni plus près de chez nous sur le site www.seisme.nc, le site de l’IRD (Institut de recherche et de développement).
L’épicentre au mont Koghi
Seul un tremblement de terre de magnitude 4,8 sur l’échelle de Richter était signalé, mais il avait eu lieu dans le courant de l’après-midi, mercredi, au sud des îles Loyauté. Si la recousse ressentie mercredi soir n’a pas été enregistrée, c’est tout simplement parce que les sismographes installés sur le territoire ne signalent que les séismes dont la magnitude est supérieure à 3 sur l’échelle de Richter. Ce qui n’était pas le cas mercredi à 22h40. Selon nous informations, c’est une secousse tellurique de 2,8 degrés sur l’échelle de Richter et dont l’épicentre est situé au niveau du mont Koghi, qui a fait trembler le sol mercredi soir. La Nouvelle-Calédonie est située à proximité de la faille du Vanuatu qui est à l’origine de très nombreux séismes sous-marins. Néanmoins, et le séisme de mercredi soir l’a prouvé, une activité sismique « à terre » est également existante. En mai 2018, un séisme de surface avait touché le secteur de Païta.
