Accueillis comme les Américains en France en 44, Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher ont rencontré quasiment tout le monde et en prenant leur temps. Les choses sont désormais posées, et d’une certaine manière les Calédoniens ont maintenant une perspective.
Durant leurs nombreuses prises de parole, des mots forts ont été prononcés comme la condamnation des violences, la défense de la démocratie, la présence dans la République, la prééminence du dialogue et surtout le fait que la situation ainsi créée sera réglée depuis la Nouvelle-Calédonie, et non par des ukases parisiens. Alors, tout le monde s’est retrouvé dans ce que leur ont dit Gérard Lacher, le président du Sénat, et Yaël Braun-Pivet, la présidente de l’Assemblée nationale. On peut penser que cette visite, dénuée de toutes arrière-pensées politiciennes ou partisanes, va permettre en effet aux uns et aux autres de se retrouver. Et ainsi permettre que les discussions perpétuellement reportées, débutent enfin ! La personnalité des deux nouveaux interlocuteurs des Calédoniens fait imaginer également que la Nouvelle-Calédonie, sans doute à l’exception de l’extrême-gauche, ne sera pas dans la période un enjeu de politique nationale.
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Nicolas Vignoles