Comme chaque mercredi, les membres du gouvernement collégial de la Nouvelle-Calédonie se sont réunis. Voici certaines des décisions prises.
Subvention au lycée Pétro-Attiti
Une subvention de fonctionnement de 1 576 900 francs au lycée professionnel Pétro-Attiti (qui a été incendié à Rivière-Salée) a été accordée afin de permettre la continuité de certains enseignements sur les plateaux techniques du lycée Augustin-Ty, à Touho. Notamment le bac pro maintenance et efficacité énergétique (MEE).
Subvention à la CAFAT
Une subvention de 630 millions de francs avait été inscrite au budget supplémentaire de 2024 pour combler le déficit de la Caisse locale de retraite (CLR) et des comptes sociaux, avec l’idée initiale de verser une aide directe à la CLR. Cependant, cette aide directe n’aurait pas permis de régler les dettes des hôpitaux envers la CLR et aurait simplement soutenu la trésorerie. Le gouvernement a donc décidé de réorienter cette subvention vers la CAFAT, qui, à son tour, subventionnera les hôpitaux afin qu’ils puissent rembourser leurs dettes à la CLR.
Subvention pour Koné
Le gouvernement a octroyé une subvention de 1,1 million de francs à la commune de Koné pour mener des travaux d’entretien dans le lit mineur de la rivière des Filaos. Cette initiative a pour objectif de faciliter le flux de la rivière vers le cours d’eau de Kataviti, contribuant ainsi à réduire les risques d’inondation et à améliorer le drainage des eaux de pluie.
Subvention pour l’OEIL
Le gouvernement a accordé une subvention de 4 892 601 francs à l’Observatoire de l’environnement de Nouvelle-Calédonie (OEIL) dans le cadre du programme de soutien à la politique de l’eau partagée (PEP). Cette aide, attribuée via l’appel à projets 2023-2024, vise à créer un outil nommé « hydroscope » pour mieux caractériser les bassins versants qui produisent de l’eau potable.
Permis d’importation de légumes
À la suite de l’apparition d’un virus du fruit rugueux brun de la tomate (ToBRFV) qui s’est diffusé rapidement à travers le monde (l’Australie est notamment touchée) et duquel la Nouvelle-Calédonie peut également être victime, le gouvernement oblige désormais la demande d’un permis pour l’importation de tomates, de poivrons et de piments frais, et une production des fruits en zone indemne du virus ToBRFV.
Claire Rio-Pennuen