À quelques jours de la visite en Nouvelle-Calédonie de Gérard Larcher et Yaël Braun-Pivet, prévue du 10 au 14 novembre, Nina Julié, élue de Générations Mont-Dore, interpelle le président du Sénat et la présidente de l’Assemblée nationale, dans une lettre sur l’importance de leur rencontre.
Dans son courrier, elle décrit la situation difficile que traverse sa commune, « particulièrement touchée » par les violences qui ont marqué le territoire depuis le 13 mai. Elle évoque notamment la « prise en otage pendant plus de quatre mois » des habitants du Mont-Dore Sud en raison de la fermeture de la RP1, avec des répercussions sévères : « perte d’emploi, difficultés sanitaires, dévalorisation des biens immobiliers, rupture de la scolarité, et des effets psychologiques dramatiques ».
« Une roulette russe »
Bien que la route ait été rouverte récemment, Nina Julié souligne que les incidents de caillassage et d’agressions continuent, au point que « emprunter cette route est devenu une véritable roulette russe ». Dans ce courrier, la porte-parole de Générations NC informe également de la création d’un collectif réunissant les Mondoriens du Sud, victimes des violences sur la route, « en vue de déposer une plainte collective contre ceux qui ont commis ces violences ». En adressant ce message au président du Sénat et à la présidente de l’Assemblée nationale, Nina Julié souhaite leur faire comprendre l’importance de leur venue au Mont-Dore et de la nécessité d’une rencontre directe avec les habitants. Selon elle, cette visite « leur témoignerait l’attention de la République et leur apporterait l’espoir d’un soutien concret pour mettre fin à ces difficultés ».
Claire Rio-Pennuen