Près de six mois après le début de la crise insurrectionnelle, la commune est toujours bloquée dans un fonctionnement ralenti.
Malgré un semblant d’accalmie globalement retrouvé dans le Grand Nouméa, les habitants du sud du Mont-Dore (et de Yaté), eux, gardent une vie rythmée par des horaires imposées. La seule route les reliant à une vie « normale » n’est ouverte que de 6 h à 18h (avant cet élargissement depuis vendredi, c’était de 6 h à 10 h et de 14 h à 18 h). Un fonctionnement qui oblige, depuis plusieurs mois, les habitants à « s’adapter ». « On vit un couvre-feu total dès 18 h contraint par la route, on ne peut plus aller au cinéma ou au restaurant le soir », rapporte Florent Perrin, président de l’association Citoyen Mondorien. Près de 1 500 personnes prennent encore les navettes maritimes quotidiennement (contre 3 500 lors de leur mise en place), et pour faciliter les déplacements, nombreuses sont les familles qui sont séparées la semaine pour rester vivre à Nouméa, plus proche de leur travail.
Ce contenu est réservé aux abonnés.
Connectez vous pour y accéder !
Lucile Chaurand