Au tribunal correctionnel de Nouméa, le 18 octobre, cela a parlé d’« astiquage », de « droit de correction » et de « violence » qui ferait « partie de l’éducation ».
Un vendredi de septembre, le 20, dans un squat à Nouville, près du Kuendu Beach. Une femme, son petit dernier de 2 ans dans les bras, appelle à l’aide. Deux patrouilles débarquent. Les policiers racontent avoir trouvé la plaignante en pleurs et en panique, elle la mère déjà d’un autre petit garçon, de 4 ans, et de deux filles, de 12 et 17 ans. Elle confie aux forces de l’ordre que son compagnon, père des enfants, s’est récemment montré violent envers elle (menaces et coups avec le côté non tranchant d’un sabre, ce qui a occasionné une fracture du poignet), violent aussi envers le benjamin (trois coups de balai sur le pied). Le mis en cause, sobre, âgé de 45 ans, ayant connu une enfance difficile à Lifou (parents séparés, il a été accueilli par son oncle, qui le battait régulièrement) et au casier judiciaire peu rempli (deux conduites sous alcool), est interpellé sans difficulté. Il reconnaît une partie des faits.
Ce contenu est réservé aux abonnés.
Connectez vous pour y accéder !
Anthony Fillet