La profession, qui avait déjà alerté les autorités et l’opinion publique en mai dernier, tire aujourd’hui la sonnette d’alarme concernant les conditions de travail et la prise en charge des patientes.
Le 6 mai dernier, quelques jours avant l’éclatement de la crise insurrectionnelle, les sages-femmes avaient décidé de se mobiliser. Face aux locaux du gouvernement, encore installé rue du général Galliéni à l’époque, elles avaient crié leur colère. Leur désarroi même. « Nous ne supportons plus les conditions de prise en charge de nos patientes aujourd’hui. Du fait du manque de valorisation de notre profession, nous manquons d’attractivité et donc de personnel. Cela se traduit par une prise en charge moins efficiente en maternité et par des difficultés à assurer nos charges dans les cabinets libéraux », expliquait alors Valérie Lescroart, la présidente du syndicat des sages-femmes.
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Claire Gaveau