Après son lancement à Nouméa, le Salon international du livre océanien (SILO) a pris la direction du centre socio-culturel de La Foa, samedi.
L’événement s’est ouvert en présence d’Alice Pierre, directrice de la Maison du Livre, une association créée il y a dix-sept ans, qui a pour vocation de coordonner la filière livre en Nouvelle-Calédonie (écrivains, éditeurs, libraires…). « Nous avons choisi une formule particulière pour cette 15e édition du SILO, qui sera peut-être la dernière au vu du contexte financier. Nous souhaitions aller à la rencontre des gens, jouer la proximité en nous installant dans des quartiers dont les médiathèques ont brûlé sur Nouméa, ou rencontrer les gens en Brousse et dans les îles. L’association s’est entourée de collectifs artistiques pour rassembler nos forces. L’idée est de présenter nos ouvrages qui se limitent à une vingtaine cette année comparée à une moyenne de 50 livres auparavant. La situation économique a un fort impact sur la situation éditoriale, avec une réduction de 18 à 5 éditeurs sur le territoire, dont certains sont en grande difficulté. Aujourd’hui, nous mettons l’accent sur le lien, la parole et l’échange grâce aux livres », explique-t-elle.
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Solen Le Bagousse