Christian Tein, chef de la CCAT, et huit autres militants mis en examen vont être auditionnés dans les prochains jours par une juge d’instruction de Nouméa qui a fait spécialement le déplacement en Métropole pour les auditionner.
Ils font partie, aux yeux de la justice, du cercle de commandement et d’organisation de l’insurrection violente qui a éclaté le 13 mai dernier en Nouvelle-Calédonie. Mis en examen le samedi 22 juin par deux juges d’instruction, Christian Tein, chef de la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT) et commissaire général de l’Union calédonienne (UC), et dix autres militants indépendantistes, considérés comme les commanditaires présumés, ont été récemment convoqués et devraient être interrogés pour le « premier interrogatoire au fond » au fil des prochains jours.
Un nouvel acte important de cette information judiciaire sans précédent et qui a nécessité la mise en place d’une organisation spéciale et millimétrée compte tenu des différents statuts des militants indépendantistes dans le viseur de la justice. Sur les onze personnes qui ont été mises en examen en juin dernier, cinq sont en détention provisoire dans des prisons de Métropole (Christian Tein à Mulhouse, Steeve Üne à Blois, Guillaume Vama à Bourges, Erwan Waetheane à Nevers, Dimitri Tein Qenegei à Villefranche-sur-Saône), deux ont été placées sous assignation à résidence avec surveillance électronique en Métropole (Frédérique Muliava et Brenda Wanabo), deux autres ont été incarcérées en provisoire au Camp-Est (Joël Tjibaou et Gilles Jorédié), et enfin, deux autres bénéficient d’un contrôle judiciaire (Darewa Dianou et Casimir Bolo).
Ce contenu est réservé aux abonnés.
Connectez vous pour y accéder !
Jean-Alexis Gallien-Lamarche