Quel avenir pour KNS ? La question se pose depuis longtemps et a pris une dimension encore plus importante le 31 août dernier avec l’arrêt des fours, six mois après la mise en sommeil de Vavouto par Glencore, qui souhaite céder les 49% des parts qu’il détient. Mais, malgré le délai imparti, aucun projet n’a abouti jusqu’à présent. Or, dans un article publié jeudi soir sur son site internet, Nouvelle-Calédonie La 1ère annonce l’existence d’une offre de reprise de l’usine du Nord par une société calédonienne : Okelani Group One, qui « entend incarner une alternative locale et citoyenne aux grands groupes internationaux ».
« Un processus confidentiel »
Le media public évoque alors une production annuelle de 15 000 tonnes et une reprise de 400 salariés.
Une publication qui a fait réagir la SMSP, actionnaires de Koniambo Nickel SAS, alors que le processus de rachat des actions de Glencore est « un processus confidentiel ». « Toutes les offres sont analysées par une banque d’affaires sélectionnée par Glencore. Il en est de même pour l’offre du groupe Okelani. A ce stade, le processus d’analyse des offres de reprise est en cours », explique la Société minière du Sud Pacifique, également associé aux discussions. Et de poursuivre : « Nous regrettons, eu égard aux 1 100 salariés de Koniambo Nickel qui ont récemment perdu leur emploi, que des informations partielles soient ainsi relayées par les médias alors que l’offre ainsi évoquée est en cours d’analyse au même titre que d’autres ».
Claire Gaveau