Fermer un collège est une décision grave, ainsi en ont convenu tous les élus de la province Sud, mais en effet le collège de Rivière-Salée va disparaître en tant que tel. On le doit à la CCAT, n’en déplaise au FLNKS qui s’en étouffe, comme au « collectif Solidarité Rivière-Salée » ou aux parents d’élèves, qui a détruit le quartier de fond en comble puisque toutes les infrastructures publiques et privées y ont été quasiment détruites. On pleure aujourd’hui la fermeture de cet établissement, dans lequel depuis près de cinquante ans on avait beaucoup investi, et notamment ces générations de professeurs qui y ont enseigné, convaincus de l’utilité de leur mission. Mais dans ce quartier martyrisé, la CCAT n’a eu cure de l’engagement de tous ceux qui croyaient en la mixité sociale et au vivre-ensemble, puisqu’il fallait détruire tout ce qui pouvait s’apparenter au « colonialisme », à commencer par l’école. « D’où vient cette haine qui a conduit à la destruction du collège de Rivière-Salée ? », a interrogé Nina Julié en assemblée de province. De sa cellule où il ne cesse de recevoir les belles âmes de l’extrême gauche, Christian Tein serait bien en mal de nous répondre, la CCAT n’ayant aucun autre projet qu’une Kanaky dont on ignore les contours, les projets et les ambitions.
Nicolas Vignoles